Le far breton, ce dessert traditionnel breton qui évoque inévitablement les cuisines chaleureuses des grands-mères, est bien plus qu’un simple gâteau. En Bretagne, il incarne à la fois l’histoire culinaire régionale et les souvenirs d’enfance. Cette recette ancestrale se distingue par sa texture entre flan et clafoutis, son goût généreux, et sa simplicité, qui séduit novices et passionnés de cuisine française. Que l’on apprécie la version classique aux pruneaux ou la variante nature, le far breton s’invite aux tables familiales, notamment lors des goûters ou des repas conviviaux.
Ce dessert traditionnel breton ne nécessite que quelques ingrédients modestes que l’on a souvent dans les placards : farine, œufs, lait entier, sucre, vanille et bien sûr les fameux pruneaux, qui apportent douceur et caractère. Le secret réside dans la pâte à far bien lisse et fluide, ainsi que dans une cuisson minutieuse qui donne à ce gâteau breton son alliage parfait entre onctuosité et fermeté. En suivant la recette grand-mère avec précision, on obtient un far breton moelleux à souhait, tout en conservant son authenticité et ses saveurs d’antan.
Au fil des siècles, cette préparation a traversé les époques et se décline aujourd’hui en plusieurs variantes, allant du far nature aux versions agrémentées de fruits divers ou aromatisé subtilement. Pourtant, la recette authentique reste un incontournable, une invitation au voyage au cœur des terroirs bretons. Dans cet article, nous dévoilons les étapes essentielles, les astuces et les secrets pour réussir parfaitement ce gâteau breton tant apprécié.
Le far breton est aussi un excellent témoignage de la simplicité et de la richesse de la cuisine traditionnelle française, à la portée de tous. Que vous soyez un amateur de desserts classiques ou un cuisinier désireux d’explorer les traditions régionales, cette recette facile vous guidera pas à pas pour obtenir un résultat digne des plus belles tables bretonnes. Découvrez comment sublimer ce dessert emblématique et faire honneur à la recette de grand-mère, que l’on prépare avec amour et patience.
- Le far breton est une spécialité bretonne incontournable, dont la recette se transmet de génération en génération.
- Les ingrédients essentiels sont simples : farine, œufs, lait entier, sucre, pruneaux et vanille.
- Suivre les étapes précises de la recette grand-mère garantit une texture moelleuse et fondante.
- La cuisson far breton à chaleur modérée est clé pour obtenir la croûte dorée caractéristique sans dessécher le cœur.
- Il existe plusieurs variantes avec ou sans pruneaux, et des déclinaisons fruitées pour personnaliser ce gâteau breton.
Les origines du far breton : un héritage culinaire breton incontournable
Le far breton puise ses racines dans les terres humides et les anciennes traditions paysannes de la Bretagne, région célèbre pour sa gastronomie authentique et ses produits locaux. Ce gâteau simple mais nourrissant était à l’origine destiné à utiliser les ingrédients de base que l’on avait toujours sous la main. Le terme “far” est d’ailleurs issu du mot latin “farina” qui signifie farine, mettant en avant la farine de blé comme ingrédient principal.
Historiquement, il accompagnait souvent les repas familiaux et les festins de village, et demeure aujourd’hui un symbole fort de la culture bretonne. Sa popularité dépasse largement les frontières régionales, s’imposant comme un dessert traditionnel apprécié dans toute la France. À la base, la recette ne comportait pas toujours les pruneaux, mais ceux-ci ont été intégrés au fil du temps pour enrichir le goût et offrir une douceur naturelle.
Les géographies locales comme le Finistère sont particulièrement réputées pour leur far breton, parfois considéré comme le meilleur de Bretagne. Ce succès tient à plusieurs aspects : une farine choisie avec soin, un lait entier crémeux, et surtout, une cuisson spécifique qui garantit un cœur moelleux et une croûte dorée à la fois légère et légèrement croustillante. Les traditions familiales jouent un rôle essentiel dans la transmission de cette recette authentique, et chaque grand-mère apporte sa touche personnelle avec ses astuces secrètes.
La recette grand-mère se distingue ainsi par sa simplicité dans les ingrédients mais son exigence dans la technique. Le far breton est aussi un dessert qui invite à la convivialité. Il est fréquemment partagé lors des goûters et des repas entre proches, renforçant les liens par le biais du partage et du goût. Cette dimension sociale est aussi ce qui a garanti la conservation et la popularité de cette recette traditionnelle bretonne.
À l’heure où la cuisine contemporaine tend à rechercher la complexité, le far breton est le rappel poignant que des plats simples faits avec passion et respect des traditions peuvent offrir une expérience gustative incomparable. En 2025, il reste plus que jamais une icône de la cuisine française traditionnelle, symbolisant le retour aux sources et le plaisir des recettes familiales transmises par les aïeules.

La recette grand-mère du far breton : ingrédients et préparation détaillée pas à pas
Pour réussir un far breton recette de grand-mère authentique, la liste des ingrédients doit être respectée avec précision, afin d’obtenir une pâte à far parfaitement équilibrée. Voici les quantités classiques pour 6 personnes :
| Ingrédient | Quantité |
|---|---|
| Lait entier | 1 litre |
| Sucre en poudre | 200 g |
| Farine de blé | 200 g |
| Ĺ’ufs | 4 |
| Beurre fondu | 50 g |
| Pruneaux dénoyautés | 200 g |
| Gousse de vanille (ou extrait) | 1 gousse |
| Pincée de sel | 1 pincée |
La qualité des ingrédients est la première étape vers un far breton réussi. Privilégiez des œufs frais, un lait entier bien crémeux, et une farine tamisée pour éviter les grumeaux. L’utilisation d’une bonne gousse de vanille apportera un arôme délicat, source de la douceur caractéristique du dessert.
Voici les étapes de préparation détaillées :
- Chauffez le lait dans une casserole avec la gousse de vanille fendue et grattée. Laissez infuser à feu doux sans bouillir pour extraire un maximum de saveurs.
- Dans un grand saladier, battez les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la farine tamisée et la pincée de sel, puis mélangez jusqu’à obtenir une consistance homogène.
- Retirez la vanille du lait tiède et versez-le progressivement sur le mélange en fouettant régulièrement, afin d’éviter les grumeaux. La pâte doit devenir légère, fluide, à la texture proche d’une pâte à crêpes un peu plus liquide.
- Incorporez le beurre fondu tiède à la préparation pour apporter souplesse et onctuosité à la pâte.
- Ajoutez les pruneaux dénoyautés, préalablement trempés dans de l’eau tiède ou du rhum pour les ramollir et parfumer si vous le souhaitez. Répartissez-les uniformément dans la pâte.
- Préchauffez votre four à 180°C, beurrez généreusement un moule en céramique ou un plat à gratin. Versez-y la pâte et enfournez pour environ 40 à 50 minutes.
- Surveillez la cuisson far breton : la surface doit être bien dorée, et le centre toujours légèrement tremblotant. Laissez refroidir avant de le démouler et de couper en parts.
Ce processus respecte la recette grand-mère classique qui garantit la réussite d’un gâteau breton fondant et généreux. Le secret réside dans la patience du respect des températures et la qualité des produits utilisés. Vous obtiendrez ainsi un dessert traditionnel simple mais remarquable.
Les astuces pour une cuisson far breton parfaite et une pâte à far réussie
La réussite d’un far breton repose essentiellement sur la cuisson précise et la bonne réalisation de la pâte à far. Plusieurs petits détails font toute la différence entre un gâteau sec ou trop dense et un far parfaitement fondant.
Avant toute chose, il est impératif de privilégier le lait entier afin d’apporter cette texture veloutée et riche en bouche. Certaines variantes moins grasses peuvent nuire au moelleux du gâteau. Le choix de la cuisson est également sculpté par les habitudes ancestrales :
- Commencez la cuisson à 200°C pendant 5 à 10 minutes. Cette première phase permet de « fixer » le fond et d’obtenir une croûte légèrement dorée.
- Réduisez la température à 180°C pour le reste de la cuisson, environ 30 à 40 minutes. La cuisson à chaleur modérée assurera un centre souple sans dessécher le far.
- Si vous observez que la croûte dore trop vite, couvrez le gâteau avec une feuille d’aluminium en cours de cuisson pour éviter le dessèchement.
La texture finale doit être ferme en apparence mais légèrement tremblotante au centre lorsqu’il sort du four. Cette consistance se stabilise en refroidissant, ce qui justifie l’importance d’attendre le refroidissement complet avant de découper et déguster.
La pâte à far mérite aussi une attention spéciale. Il ne faut pas la surmener sous peine de voir la texture devenir élastique ou trop dense. Incorporer les ingrédients dans l’ordre indiqué, et fouetter juste ce qu’il faut. De plus, le trempage des pruneaux dans un liquide aromatique comme le rhum ou l’eau chaude est un ancien conseil de grand-mère qui amplifie les saveurs tout en adoucissant les fruits.
Pour ceux qui cherchent à pousser encore plus loin l’authenticité, certains passionnés recommandent d’utiliser un moule en céramique, traditionnellement employé en Bretagne pour la cuisson far breton. Ce type de récipient distribue la chaleur de façon homogène et favorise un résultat optimal.
Voici une synthèse des points clés pour une cuisson et une pâte réussies :
- Utiliser du lait entier de qualité
- Respecter les températures de cuisson (200°C puis 180°C)
- Ne pas surmener la pâte pour préserver sa fluidité
- Tremper les pruneaux pour les attendrir et parfumer
- Privilégier un moule en céramique pour une répartition thermique équilibrée
Variantes et personnalisations de la recette grand-mère pour un far breton unique
Bien que le far breton classique soit aux pruneaux, la richesse de cette recette traditionnelle bretonne invite à l’exploration et à la créativité. Selon les goûts et les envies, il est tout à fait possible d’adapter cette pâte à far en variant les fruits, les arômes, voire d’enrichir la texture avec des ingrédients spécifiques.
Parmi les variantes populaires en 2025, on retrouve notamment :
- Far breton nature : la recette sans pruneaux, mettant en avant le goût subtil de la vanille et la texture onctueuse du gâteau.
- Ajout de pommes ou poires : des fruits découpés en petits morceaux qui apportent fraîcheur et texture.
- Raisins secs ou fruits secs trempés dans du rhum pour un parfum plus colombien.
- Version chocolatée avec des pépites de chocolat dispersées dans la pâte.
- Far parfumé aux zestes d’agrumes comme citron ou orange pour une note acidulée et lumineuse.
Ces variantes permettent de réinventer le gâteau breton à chaque occasion, tout en respectant la base de la recette traditionnelle grand-mère. La texture fondante et la cuisson far breton restent les piliers pour un résultat optimal.
De plus, accompagner le far breton d’une boule de glace vanille ou d’une crème anglaise maison est une manière classique de sublimer ce dessert. Pour les plus gourmands, une touche de chantilly ou un coulis de fruits rouges en accompagnement relèvent le tout avec subtilité.
Cette flexibilité gustative fait du far breton un dessert idéal à personnaliser selon l’humeur et les saisons, tout en restant ancré dans la cuisine française traditionnelle, célébrée par les amateurs comme par les chefs.
Le far breton dans la cuisine française contemporaine : traditions et innovations
En 2025, le far breton conserve son statut de dessert emblématique dans les foyers bretons et au-delà . Sa recette grand-mère, transmise avec amour, fait figure d’exemple de la manière dont un plat peut traverser les siècles sans perdre de sa pertinence ni de sa popularité.
Dans la cuisine française contemporaine, cet héritage culinaire inspire chefs et pâtissiers qui revisitent souvent ce gâteau breton sous différentes formes : mousses légères, far moulé en portions individuelles, ou encore intégrant des saveurs inattendues comme le caramel au beurre salé, autre incontournable breton. Malgré ces innovations, la recette authentique demeure recherchée pour ses qualités organoleptiques uniques et son authenticité.
Le far breton, en tant que dessert traditionnel, est aussi fortement ancré dans les rituels familiaux et festifs. De nombreuses familles bretonnes perpétuent la tradition en confectionnant ce gâteau lors des fêtes, des repas du dimanche ou des rassemblements de fin d’année, symbolisant ainsi la transmission intergénérationnelle autour de la table.
Dans une époque où la valeur du “fait maison” revient en force, faire son propre far breton est un geste à la fois culinaire et culturel, révélateur des savoir-faire simples mais essentiels. Il offre aussi une belle occasion aux débutants en pâtisserie de s’initier à un dessert accessible, tout en bénéficiant d’un résultat gratifiant et savoureux.
Si vous souhaitez prolonger votre découverte de la cuisine traditionnelle régionale, n’hésitez pas à explorer d’autres recettes bretonnes comme la kouign-amann ou la galette-saucisse, qui complètent harmonieusement cette immersion dans la gastronomie du terroir français.
Peut-on prĂ©parer le far breton Ă l’avance ?
Oui, le far breton se prépare idéalement la veille. Après cuisson, laissez-le refroidir puis conservez-le au réfrigérateur. Il sera encore meilleur le lendemain, que vous le dégustiez froid ou légèrement tiède.
Le far breton peut-il se congeler ?
Absolument. Il est conseillé de le congeler en parts individuelles, bien emballées. Pour la dégustation, décongelez-le lentement au réfrigérateur puis réchauffez-le quelques minutes au four pour retrouver sa texture.
Quelle est la meilleure astuce pour réussir la cuisson du far breton ?
Surveillez la cuisson en deux temps : commencez à 200°C pour fixer la base, puis baissez à 180°C pour une cuisson douce qui préservera le moelleux. Un léger tremblement au centre est normal à la sortie du four.
Peut-on faire un far breton sans pruneaux ?
Oui, la version nature sans pruneaux est une recette grand-mère tout aussi authentique et savoureuse, idéale pour ceux qui préfèrent un dessert plus léger ou aux saveurs plus simples.
Faut-il vraiment laisser reposer le far breton avant de le déguster ?
Oui, patienter au moins 2 heures, voire une nuit, permet au far breton de développer toutes ses saveurs et d’atteindre la texture idéale avant la dégustation.